C’est un moment convivial et l’occasion d’apprendre à l’enfant à repérer les aliments avec et sans glucides.
->1er cas : si l’apéritif apporte très peu de glucides et est suivi d’un repas :
> Faire une glycémie avant l’apéritif et attendre le début du repas pour l’injection/bolus d’insuline.
->2ème : si l’apéritif apporte des glucides et est suivi d’un repas :
> Faire une glycémie et l’injection/bolus d’insuline au début de l’apéritif.
> Repérer avec l’enfant les aliments qu’il souhaite manger et évaluer la quantité de glucides :
- Si la quantité globale de glucides est augmentée (les glucides de l’apéritif s’ajoutent à la quantité habituelle du repas) : prévoir d’adapter la dose d’insuline à ce supplément.
- Si la quantité globale de glucides est inchangée (l’apéritif apporte une partie des glucides et le repas en contient moins) : faire la dose d’insuline habituelle.
->3ème cas : si l’apéritif remplace le repas (apéro « dinatoire », buffet…) :
> Repérer avec l’enfant les aliments qu’il souhaite manger et évaluer la quantité de glucides.
> Faire une glycémie au début de l’apéritif et faire l’injection/bolus d’insuline au moment de manger les aliments glucidiques.
Attention à ne pas trop prolonger le repas ou choisir de fractionner l’apport d’insuline (l’insuline est particulièrement active dans la première heure), par exemple en ajoutant une injection/bolus au moment du dessert.
Quelques exemples d’aliments que l’on retrouve souvent pendant les apéritifs :
Rendez-vous demain pour les conseils sur les repas de fête, plus copieux et plus longs.