Les sorties d’adolescent
L’hypoglycémie est un des risques des sorties nocturnes parce qu’on se dépense plus et l’alcool fait baisser la glycémie.
Que faire ?
Il faut prendre un repas avant de sortir à l’heure habituelle ou un peu plus tard. On diminue la dose d’insuline si on prévoit de se dépenser beaucoup. Puis, on retarde l’injection de l’insuline d’action intermédiaire, vers 22 heures, si on prévoit un lever tardif.
Il ne faut pas oublier d’avoir du sucre sur soi, de prendre le matériel d’injection et de surveillance et d’avertir une personne du groupe que l’on a un diabète.
Si la soirée se prolonge, il faut s’alimenter comme au cours d’un autre exercice physique, éviter les boissons alcoolisées, et contrôler la glycémie avant de se coucher.
Sortie imprévue
Elle se passe d’autant mieux qu’on a appris à être autonome pour l’autosurveillance, l’injection d’insuline et l’équilibre alimentaire.
L’injection d’insuline, au réveil, et le petit déjeuner sont retardés
Si le lever est retardé de moins de deux heures par rapport aux autres jours, l’injection est faite à la dose habituelle, avant le petit déjeuner. Et on peut soit ne pas prendre la collation de la matinée et déjeuner à l’heure habituelle ; soit prendre la collation et retarder l’heure du déjeuner.
Si le lever est plus tardif, soit on prend un seul repas (brunch), et on fait l’injection d’insuline rapide à la dose habituelle du matin (en diminuant la dose d’insuline d’action prolongée). Soit on prend un petit déjeuner et un repas 3 heures après, avec les injections comme d’habitude. Le soir, on reprend les injections à l’heure et aux doses habituelles.
Pendant les vacances, le décalage d’heure est régulier. L’adaptation des doses d’insuline, avec des analyses plus fréquentes les premiers jours, permet de conserver un bon équilibre glycémique.